La victime, un agent administratif du ministère de l'Intérieur, a été violemment agressée dans l'Essonne alors qu'elle tentait simplement de mettre fin à des comportements dangereux. Deux suspects ont été interpellés et sont désormais en garde à vue pour des faits de violence volontaire en réunion.

Valeurs Actuelles

Comme l’indique Le Figaro le lundi 11 septembre, le terrible incident s’est déroulé dans l’après-midi du samedi 9 septembre, devant l’entrée du supermarché Auchan de Brétigny-sur-Orge (Essonne), sous les yeux ébahis des clients présents. Deux jeunes individus, circulant à une vitesse alarmante à scooter, s’amusaient à faire des roues arrière, mettant ainsi en danger la sécurité des personnes aux alentours. Un homme de 55 ans et fonctionnaire à l’IGPN a osé intervenir en leur demandant poliment d’arrêter leurs agissements irresponsables. Malheureusement, sa requête a déclenché une violente réaction de la part des deux individus.

Sous les insultes, le quinquagénaire a été brutalement frappé à plusieurs reprises alors qu’il se trouvait déjà au sol, sans défense. La vidéo de l’incident, rapidement partagée sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette agression gratuite. Les passants présents ont tenté d’intervenir pour arrêter cette violence, mais en vain. Blessé au visage et sur le haut du corps, l’agent s’est vu prescrire 15 jours d’Incapacité totale de travail (ITT).

Des faits d’une « extrême gravité »

Après avoir pris la fuite, les deux auteurs de cette agression ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Un premier suspect, majeur, sera jugé en comparution immédiate, tandis que le second, mineur, sera jugé ultérieurement par le tribunal pour enfants. Ces individus, bien qu’ayant un passé judiciaire vierge, devront répondre de leurs actes et faire face aux conséquences de leur comportement déplorable.

À noter que le fait que la victime soit un agent administratif du ministère de l’Intérieur n’a pas été retenu comme une circonstance aggravante. En effet, au moment de l’agression, les auteurs n’étaient pas conscients de sa profession. Face à la gravité de cette agression, le parquet a demandé le placement en centre éducatif fermé du suspect mineur en attente de son jugement. Les autorités considèrent cet acte comme étant d’une « extrême gravité ».

Le mineur de 17 ans a été présenté à un juge pour enfants, lundi 11 septembre. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avant d’être reconvoqué le 25 octobre prochain. Son complice, âgé de 19 ans, a quant à lui été présenté en comparution immédiate au tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, ce mardi. Bien qu’il ait présenté ses excuses devant le juge et confié regretter son acte, le tribunal a décidé de le placer sous contrôle judiciaire jusqu’à son audience, fixée au 11 octobre prochain.