Le Liban de l’histoire, de la civilisation, de la culture, le Liban de la liberté. Le Liban, la patrie... traverse aujourd’hui une crise sans précédent dans son histoire moderne. Une série de crises imbriquées, non limitées à la sécurité, à la politique, à l’économie ou à la finance, mais touchant également l’identité et l’existence même du pays.
Dans ce tableau sombre, émerge le besoin urgent d’une véritable direction nationale, capable de rediriger la boussole vers un projet national inclusif, au lieu de patauger dans les marécages du confessionnalisme, du clientélisme et des intérêts personnels.
Ce dont le Liban a besoin aujourd’hui, ce n’est pas d’un président qui considère la présidence comme un tremplin pour des gains personnels ou confessionnels, mais d’un président qui perçoit sa position comme une responsabilité visant à bâtir un État de droit et des institutions solides.
Un président qui transcende les appartenances étroites et place l’intérêt du peuple au-dessus de tout.
Prenez la bonne décision et mettez-vous d’accord
Un président porteur d’une vision nationale claire, traduite en actions concrètes. Parmi celles-ci, éradiquer la culture de la corruption qui gangrène toutes les sphères de l’État, et reconstruire les structures fondamentales sur lesquelles repose toute nation, notamment judiciaires, économiques, financières, monétaires, militaires et sécuritaires.
Un président qui place « Le Liban » avant tout.
Un président qui œuvre à rétablir la confiance entre le citoyen et l’État.
Un président dont l’objectif est de consolider l’État de droit et de redonner aux institutions libanaises leur prestige et la confiance des citoyens.
Un président qui travaille pour l’avenir des générations à venir, en reconnaissant que le Liban est la patrie de tous ses enfants, et non un domaine régi par le partage communautaire et confessionnel.
Cette vision exige du courage et de la finesse pour imposer des réformes radicales, incluant la révision d’un système politique défaillant, et notamment l’abolition du confessionnalisme politique, véritable fléau du passé, du présent et du futur. Les expériences passées ont démontré que le confessionnalisme politique a créé un terrain fertile pour la corruption et exacerbé les divisions.
Ce que nous observons aujourd’hui, c’est une course effrénée entre les parties politiques pour s’emparer du pouvoir à tout prix, sans tenir compte des souffrances du peuple.
Cette avidité politique, motivée uniquement par des intérêts personnels et confessionnels, a conduit le pays à une paralysie politique totale, entravant les institutions et administrations publiques, et causant un déclin général à tous les niveaux.
Il est regrettable de constater que la soif de pouvoir demeure le moteur principal de nombreux dirigeants politiques au Liban. Ailleurs, l’ambition politique peut être légitime et justifiée si elle vise à servir la nation. Mais au Liban, elle est devenue un moyen d’accaparer les ressources du pays et de réaliser des gains confessionnels.
Enfin, un mot du cœur du Liban mourant : « Prenez la bonne décision et mettez-vous d’accord. » Élisons un président porteur d’une vision claire et des outils nécessaires pour réaliser le changement.
Élisons un président courageux, capable de lutter contre la corruption, de réformer le système politique et d’instaurer la justice sociale.
Élisons un président qui guidera le Liban vers une nouvelle ère de stabilité, de prospérité et de construction d’un véritable État.
C’est le plus grand défi qui attend les Libanais, un défi qui ne sera relevé que si les volontés s’unissent autour de la primauté de l’intérêt du Liban.