Mercredi 8 novembre, Emmanuel Macron a prononcé un discours au siège du Grand Orient de France. L’occasion de renforcer ses liens avec les francs-maçons.

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Le président de la République a joué de ses charmes auprès des francs-maçons. À l’occasion des 250 ans de l’appellation de l’obédience maçonnique, Emmanuel Macron s’est rendu au siège du Grand Orient de France, rue Cadet, à Paris. Il a prononcé un discours pour « rendre hommage à l’histoire des francs-maçons du Grand-Orient de France et de la franc-maçonnerie en général », comme l’a confié le Grand Maître du Grand Orient de France, Guillaume Trichard, auprès de Marianne.

Par sa venue au siège du Grand Orient de France, le chef de l’État a réaffirmé son attachement à la laïcité, tel que l’exige la Franc-Maçonnerie. « Ce n’est pas anodin qu’un président de la République en exercice vienne dans un temple maçonnique adresser un discours à des frères et des sœurs », a précisé Guillaume Trichard. Selon lui, l’hommage rendu par Emmanuel Macron constitue « une preuve » de son « amour à la laïcité ». Dans les faits, « la circulaire émise par le ministre Gabriel Attal sur l’interdiction du port de l’abaya au sein des écoles publiques et laïques » l’a démontré.

Le projet de loi sur la fin de vie

Lors de son allocution, Emmanuel Macron a également évoqué son projet de « loi de liberté et de respect » sur le « droit de mourir dans la dignité ». Une législation à laquelle les francs-maçons accordent beaucoup d’importance. « Le Grand Orient de France est attaché à la liberté des hommes et des femmes à disposer de leur corps durant toute leur vie jusqu’à leur mort », a rappelé Guillaume Trichard.

Enfin, le Grand Maître du Grand Orient de France a salué la mise en place d’une marche contre l’antisémitisme, le 12 novembre prochain. Et de pointer du doigt « les partis politiques notamment à l’extrême gauche qui ne sont pas à la hauteur des enjeux » relatifs à l’explosion des actes antisémites en France.