Le président du syndicat La Voix lycéenne, Ephram Beloeil, a estimé que les lycéens n’accordaient plus d’importance à l’habillement au vu de la « pression » liée au bac et à Parcoursup.

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La rentrée scolaire a eu lieu lundi 4 septembre. Et avec elle, la polémique sur le port de l’abaya. Alors que le ministre de l’Education Gabriel Attal a interdit ce vêtement religieux, quelque 298 élèves se sont présentés devant leur établissement scolaire vêtus d’une abaya. Parmi eux, 67 jeunes ont refusé de la retirer selon Gabriel Attal à BFMTV ce mardi 5 septembre. Pourtant, selon le président du syndicat La Voix lycéenne, Ephram Beloeil, « ça ne vient jamais à l’idée d’une lycéenne de faire du prosélytisme », a-t-il déclaré plus tôt sur BFMTV.

Une « pression de la société » ?

Selon lui, « la première volonté du lycéen ne va pas être de faire de la mode ou de l’entrisme religieux » mais de passer le bac. La « pression » serait telle que beaucoup d’entre eux n’auraient pas conscience de leur tenue. « Beaucoup de gens s’habillent dans le noir », a estimé Ephram Beloeil sur le plateau de BFMTV. Il a développé ses propos : « Quand vous faites du 8h-18h, et que vous vous couchez à 22h parce que vous avez trop de travail, je peux vous dire que les lycéens ne pensent plus à s’habiller aujourd’hui. » Le président du syndicat lycéen a ainsi dénoncé « une pression de la société » liée aux « difficultés à passer son bac » mais aussi à « Parcoursup ».