Le ministre français des Affaires étrangères a assuré que la France ne manquerait pas à son devoir envers le Liban, en soulignant l'importance d'un cessez-le-feu.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réaffirmé que la France resterait aux côtés du Liban et « ne lui fera pas défaut ». Il a insisté sur l’importance de « réaffirmer la nécessité d’un cessez-le-feu, de trouver une solution diplomatique et de mettre fin aux hostilités ». Il a également souligné l’objectif de mobiliser l’aide humanitaire de la communauté internationale et de soutenir les institutions libanaises, notamment les forces armées, lors de son intervention sur RTL ce mercredi 23 octobre.

La conférence de soutien au Liban sera inaugurée jeudi par le président de la République, Emmanuel Macron, qui en est l’initiateur. Le ministre a indiqué que l’événement réunira soixante-dix pays et quinze organisations internationales, ajoutant que « tous ceux que nous avons invités ont répondu présents ». Cependant, Jean-Noël Barrot n’a pas précisé le niveau de représentation des participants.

Faire appliquer la résolution 1701 de l’ONU

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, sera bien présent, contrairement au secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui était en Israël mardi. Paris et Washington avaient proposé le mois dernier, lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, un cessez-le-feu temporaire pour le Liban, face au conflit entre le mouvement islamiste Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël.

La France souhaite voir mise en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait marqué la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. Cette résolution stipule que seuls les Casques bleus et l’armée libanaise doivent être déployés dans le sud du Liban, à la frontière d’Israël. Jean-Noël Barrot a souligné que cette résolution « garantit d’un côté la souveraineté et l’unité du Liban, tout en offrant de l’autre des garanties de sécurité à Israël, afin que les soixante mille personnes qui ont dû fuir leur foyer dans le nord d’Israël depuis le 7 octobre puissent y retourner ».