Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de la Première dame, a été violemment agressé, lundi 15 mai dans la soirée, à la suite du passage d’Emmanuel Macron au 20h de TF1. Après l'interpellation de huit personnes, quatre d'entre elles vont être jugées.
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Huit individus ont été placés en garde à vue après l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, devant sa chocolaterie à Amiens. Comme le relate une source policière à BFMTV, quatre d’entre eux vont être jugés. Trois hommes majeurs le seront en comparution immédiate, tandis qu’une femme de 16 ans passera devant le juge pour enfants. Les quatre autres ont été relâchés sans poursuite judiciaire. Six de ces huit individus sont déjà connus des services de police, d’après RMC. Deux d’entre eux sont sous curatelle et un sous tutelle.
Vers 22 heures, lundi 15 mai, Jean-Baptiste Trogneux fermait sa chocolaterie, rue des Trois-Cailloux, à Amiens lorsqu’il a été violemment agressé par des manifestants. Ces individus étaient sortis dans la rue, à la suite de l’interview du président de la République sur TF1, quelques heures plus tôt.
« Jean-Baptiste Trogneux a été roué de coups », indique son père, Jean-Alexandre Trogneux, à France Bleu Picardie. « Une quarantaine de manifestants étaient là, après l’allocution du président sur TF1. Il y en a une dizaine qui se sont jetés sur lui en le reconnaissant. Ils l’ont tabassé, avec énormément de coups au visage, il a un traumatisme et doit passer un scanner cérébral », raconte-t-il à nos confrères. Selon les informations de RMC, Jean-Baptiste Trogneux s’est vu attribuer quatre jours d’ITT.
« S’en prendre à la famille Trogneux, c’est faire une erreur colossale »
Le jeune homme a été secouru par des voisins qui se seraient interposés. Ce n’est pas la première fois que l’enseigne est prise pour cible depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. L’établissement est régulièrement protégé par les forces de l’ordre lors des manifestations. « II y a un amalgame depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qui veut que tout le monde croie que la société Trogneux lui appartient, que c’est celle de son épouse Brigitte », explique Jean-Alexandre Trogneux.
« Là, on a frôlé la catastrophe. Donc il faut absolument que les gens comprennent que s’en prendre à la famille Trogneux, c’est faire une erreur colossale. On n’a pas le droit de s’en prendre à quelqu’un d’autre sous prétexte qu’il est membre de la famille d’un représentant politique, c’est ridicule », poursuit-il.