Mardi 2 juillet, Emmanuel Macron s’est longuement entretenu avec Benjamin Netanyahou lors d’un entretien téléphonique, démontrant notamment « l’absolue nécessité de prévenir un embrasement » entre Israël et le Hezbollah, au Liban. Dans un communiqué, relayé par Le Parisien, l’Élysée a indiqué que le président de la République avait réaffirmé « son extrême préoccupation quant à l’accroissement des tensions entre le Hezbollah et Israël » à la frontière du Liban.
« Emmanuel Macron a souligné l’absolue nécessité de prévenir un embrasement qui nuirait tant aux intérêts du Liban que d’Israël, et constituerait un développement particulièrement dangereux pour la stabilité régionale », a poursuivi l’Élysée. Le chef d’État a insisté sur « l’urgence pour toutes les parties d’avancer rapidement vers une solution diplomatique et a rappelé la nécessité d’observer la plus grande retenue ».
Une situation humanitaire à Gaza « catastrophique »
Si les tensions avec le Liban continuent de prendre de l’ampleur, les violences à Gaza ne semblent pas vouloir s’apaiser non plus. Emmanuel Macron a ainsi appelé le Premier ministre israélien à ne pas engager de nouvelles opérations près de Khan Younès et Rafah pour ne pas « aggraver un bilan humain et une situation humanitaire déjà catastrophique », comme le rapporte BFMTV.
Le président de la République a redit au chef de l’État hébreu « l’extrême urgence d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza », ainsi que « la nécessité de lever toutes les entraves sur tous les points de passage pour permettre l’accès à une aide humanitaire à la hauteur des immenses besoins de la population de Gaza ».