Sur BFMTV, le président du RN a dénoncé le « Front républicain » qui s'est mis en place dans l'entre-deux-tours des élections législatives. Jordan Bardella a également fustigé la lettre envoyée par Gabriel Attal aux chefs de groupes à l’Assemblée visant à constituer une nouvelle majorité, mais en excluant le RN.
Jordan Bardella se positionne en tant que défenseur des valeurs républicaines. Le président du Rassemblement national était l’invité de BFMTV lundi 18 novembre. Il a notamment été interrogé sur le résultat des dernières élections législatives et de la mise en place d’un « Front républicain » qui a empêché le RN d’accéder à Matignon. Jordan Bardella a rappelé sa colère contre le courrier envoyé par Gabriel Attal après les Jeux olympiques à l’ensemble des chefs de groupes à l’Assemblée nationale à l’exception de ceux du Rassemblement national et de la France insoumise. « Quand il utilise le nom de cordon sanitaire ça veut dire quoi ? On est des lépreux ? On est malade ? On n’a pas les mêmes droits que tout le monde ? », s’interroge le responsable du parti à la flamme.
Jordan Bardella dénonce le « mépris » d’une partie de la classe politique
Il a également déclaré ne plus supporter le « mépris » d’une partie de la classe politique qui considère « les gens en fonction de leurs opinions ». Jordan Bardella affirme avoir une vision totalement différente. « Je combattrai toujours, de toutes mes forces, la France insoumise, la gauche et l’extrême gauche car c’est un danger pour les valeurs républicaines », rappelle-t-il. Toutefois, le chef du parti nationaliste estime que ces représentants politiques « ont le droit d’avoir des élus, des responsabilités au bureau de l’Assemblée nationale et de voir leurs idées arriver au pouvoir si les Français le décident ». A la fin de son propos, le député européen a expliqué être « républicain » et respectueux des institutions. Une position qui le « distingue » de Jean-Luc Mélenchon.
La lettre envoyée par l’ancien Premier ministre le 12 août dernier visait à « dépasser » les clivages politiques en vue de constituer une large majorité. « Il ne s’agit pas d’effacer nos différences et nos désaccords, mais de les surmonter », a écrit Gabriel Attal. Il a ajouté : « Je veux croire que nous sommes nombreux à être prêts à dépasser nos divergences dans l’intérêt des Français ».
Jordan Bardella: "Je combattrai toujours, de toutes mes forces, la France insoumise, la gauche et l'extrême gauche" pic.twitter.com/VePLIGXyQm
— BFMTV (@BFMTV) November 18, 2024