Le 7 novembre prochain se dérouleront donc l’élection présidentielle américaine. Donald Trump et Kamala Harris sont au coude à coude dans les derniers sondages publiés. L’ancienne procureure devenue la candidate démocrate, avec le retrait de Joe Biden, possède au niveau national une légère avance. La dynamique semble de son côté avant le débat télévisé qui l’opposera à l’ancien président américain. Le premier face à face est programmé pour le 10 septembre prochain. Il sera déterminant.

Même si les sondages sont très serrés, on remarque que globalement dans certains États, surnommés « États clés » (swing states) parce qu'ils peuvent faire basculer le scrutin, Donald Trump est donné avec une légère avance face à Kamala Harris. Traditionnellement, ce sont ces Etats qui désignent le vainqueur grâce à l’élection de « grands électeurs » qui donc,  de manière indirecte,  élisent , au nom du peuple, le Président des États-Unis. D'après l'institut Ipsos, il est ainsi donné 43% à 45% des voix face à la démocrate dans sept États clés, le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Géorgie, l'Arizona, la Caroline du Nord, le Michigan et le Nevada.

Cette campagne électorale est suivie , bien évidemment, dans le monde entier. Les enjeux économiques ou géopolitiques seront déterminants pour l’ensemble de la planète. On pense , en premier lieu, à la guerre en Ukraine ou à Gaza.

L’interprétation des sondages en cours se fait par le biais politique des médias concernés ! En France ou en Grande -Bretagne, les média les plus à gauche n’hésitent pas à pronostiquer de plus en plus une victoire de Kamal Harris. En oubliant, comme lors de la première élection de Trump, que ce sont les Américains qui votent et que ces derniers n’habitent pas seulement les côte Est ou Ouest américaines, largement acquises au vote démocrate ! Le pays profond américain n’est pas de cet avis.

Trump va t’il apparaître comme l’homme du passé ? Harris, tellement critiquée, sur son inconsistance par nombre de media américains va t’elle se métamorphoser en « génie politicien » ?

Le scrutin répondra principalement à ces questions. Mais on note un virage « sur l’aile » de la candidate démocrate dans ses dernières prises de parole : les thématiques communautaires et l’idéologie woke , chers à la gauche mondialiste, ont été remplacées par un message plus rassembleur plus tiède envers ces mots d’ordre gauchistes qui ravagent les grandes universités américaines. Même la lutte contre le changement climatique est passée au second plan dans ses premiers discours… Quelles sont les véritables convictions de Kamala Harris sur tous ces sujets qui fracturent la société américaine comme d’autres en Europe ?

Avant les réponses à ces interrogations, il faudra aussi que les grands quotidiens américains, comme le New-York Times, répondent à une question centrale : pourquoi n’ont-ils jamais enquêté sur l’état de santé de Biden avant son renoncement à se représenter à la Maison Blanche ? Les signes de ses errements étaient pourtant variés et multiples. Ce journal, donneur de leçons, sur la transparence démocratique et l’honnêteté intellectuelle doit des comptes à ses lecteurs du monde entier.