Président Amine Gemayel

C’est une étoile qui s’éteint avec la disparition de Sandy, une personne pleine de vie qui a vaincu l’adversité.

C’était l’homme de tous les défis. Il a surmonté des montagnes d’obstacles et les a vaincus avec courage.

Un bon ami toujours disponible pour aider et alléger les peines dans les moments durs.

Sandy était un homme de foi et un bon patriote qui malgré son éloignement physique du pays, du Liban, il est resté toujours à son écoute, dévoué à sa cause.

Il restera dans l’esprit et le cœur de tous ceux qui l’ont connu. 


President de la ligue Maronite Ambassadeur Khalil Karam

Alexandre Adib SAFA : la quintessence du Maronitisme.

Camarade de classe et ami de longue date, Alexandre Safa nous quitte trop tôt.

Cet homme exceptionnel par son action et sa discrétion marquera durablement ceux qui eurent la chance de le connaître.

Brillant industriel, collectionneur averti d'œuvres d'art et bienfaiteur de nombreuses causes, il incarnait la quintessence du Maronitisme dans ce qu'il a de plus noble et généreux.

Que Dieu reçoive.


Mohammed Nasser, fondateur du Comité olympique spécial libanais

Il y a cinquante ans, je fis la connaissance de mon frère Iskandar. Il était bien plus qu'un camarade, c'était un véritable ami, un compagnon de route sur les sentiers du sport.

En tant que champion parmi les héros du Liban dans les arènes sportives, il a porté haut les couleurs du Liban lors de compétitions régionales et internationales.

En tant qu'homme, j'ai découvert en lui une humilité remarquable, une générosité qui a conquis le cœur de tous ceux qui ont croisé son chemin.

Sa main charitable a œuvré dans de nombreuses actions humanitaires. Pendant plus d'une décennie, il a présidé le Conseil d'administration des Jeux olympiques spéciaux libanais, démontrant un engagement indéfectible envers le développement des activités sportives pour les personnes en situation de handicap. Sa qualité et son soutien ont grandement contribué au succès des Jeux olympiques spéciaux libanais.

Son départ crée un vide immense, un espace que nul ne pourra combler.


Président et directeur général des Special Olympics, Ayman Abdel Wahab

Avec nos sincères condoléances, les Special Olympics Moyen-Orient et Afrique du Nord pleurent le décès de l'homme d'affaires libanais et président de SO Liban, Iskandar Safa.

Son départ, après une longue maladie à l'âge de soixante-huit ans, est profondément ressenti par nous tous.

Safa a joué un rôle central dans la direction des Special Olympics Liban et il était également co-fondateur du prestigieux journal numérique 'Al-Safa' au Liban. Né à Jounieh en 1955, Safa a poursuivi ses études à l'École du Sacré-Cœur des Frères Maristes à Jounieh et à l'École des Frères Maristes à Chantilly. Titulaire d'un diplôme en Génie Civil de l'Université Américaine de Beyrouth, il a ensuite obtenu un Master en Administration des Affaires de l'institut prestigieux INSEAD à Paris. Au-delà de ses entreprises commerciales, Safa était reconnu comme l'un des champions distingués du Liban en athlétisme. Son héritage, couvrant à la fois les affaires et le sport, sera à jamais chéri.


Gilbert Mitri - Compagnon de classe

Ni l'espace, ni la distance, ni le temps
ne seraient venus déranger notre camaraderie
enfermés dans ce casier
Je t'aurais toujours retrouvé sur ce banc d'école
Sandy
Et la bande à 73 cherchera encore ce formidable garçon que tu étais
dont ni gloire, ni fortune, ni magnanimité n'auraient su voiler cette générosité de cœur, cette fureur de vivre dont tu imprégnais ton prochain.
Mais précoce, il se faisait tard pour toi, me diras-tu ?
Tu as voulu prendre ton envol, te soustraire dans la discrétion, partir vers le très haut...
Repose en paix cher ami.

Ziad Doumit - Compagnon de classe

Iskandar,

Tu as conquis chaque bataille jusqu'à hier, tes derniers combats menés avec patience et foi. Silencieux jusqu'au dernier souffle, de peur de nous imposer un fardeau.

Aujourd'hui, face à l'Infini, tu murmures : « Merci, Seigneur, pour chaque fardeau que Tu m'as confié. Puissé-je les avoir portés dignement. »

À nous, tes admirateurs, tu récites des fragments du livre du Prophète Gibran dans un adieu, déclarant : « Le vent me commande de partir, et bien que je ne sois pas aussi hâtif, je suis contraint d'obéir. Prêt au voyage, car l'heure est venue, la grandeur accueille son fils dans son sein une fois de plus. »

Adieu, adieu.

Un brin d'invisibilité, un soupçon de présence...


Kaissar Abi Lamaa - Compagnon de classe

Sandy,

Du banc de l'école à nos retrouvailles récentes, plus de soixante ans ont tissé une amitié plus solide que jamais, et un amour plus profond avec mon complice de toujours, qui, tout comme moi, a perdu son père trop tôt et s'est profondément attaché à sa chère mère. Une amitié qui s'est exprimée dans le soutien au frère unique, dans la persévérance académique, et dans un dévouement infatigable au travail.

Je salue ta brillance dans de nombreux domaines, sans jamais tomber dans l'entêtement envers les autres, avec un intérêt continu et élevé envers eux, et une assistance constante empreinte d'humilité, faisant de toi l'objet d'admiration pour tous.

Ton départ précoce confirme la nature inéluctable de l'ajout de temps à la vie, mais tu as réussi à ajouter de la vie à notre temps.

Mes larmes s'assécheront, mais ton souvenir demeurera.

Je ne t'oublierai pas, mais je jouerai le rôle de l'oubli.