Cinq ans après l’émergence de la pandémie de COVID-19, le virus fait désormais partie de notre quotidien. Il continue de provoquer des maladies et des décès, bien que dans des proportions bien moindres qu’au début de la pandémie.
Aux premiers stades de la crise sanitaire, de nombreux pays ont imposé des confinements stricts et des mesures de distanciation sociale pour limiter la propagation du virus. Cependant, certains pays, comme la Suède, ont opté pour une approche différente, évitant les confinements généralisés et misant sur des changements de comportement volontaires de la part des citoyens. Des études ont montré que la Suède enregistrait un taux de mortalité élevé lors des premières vagues, mais que celui-ci a diminué par rapport aux autres pays au cours des deux années suivantes.
Avec le temps, le COVID-19 est devenu une maladie endémique, ce qui signifie que le virus reste présent dans la société, mais provoque des formes moins graves et peut être mieux maîtrisé. Cette évolution est attribuée à plusieurs facteurs, notamment la vaccination à grande échelle qui a permis de renforcer l’immunité collective, les progrès des traitements médicaux et une meilleure sensibilisation aux mesures de prévention.
Cependant, des défis subsistent, comme le COVID long, où les symptômes persistent pendant des semaines, voire des mois après l’infection initiale. Ces symptômes incluent une fatigue intense, des troubles de la mémoire, des difficultés respiratoires, entre autres.
Par ailleurs, l’apparition de nouveaux variants, potentiellement plus contagieux ou plus dangereux, reste une source d’inquiétude. Il est donc essentiel de poursuivre les efforts de surveillance, de vaccination et de mise à jour des vaccins pour faire face à ces mutations éventuelles.