Éric Lombard, le ministre français des Finances qui veut réduire la compétitivité des entreprises françaises, part en guerre ! Il souhaite faire basculer l’économie du pays dans un scénario « d’économie de guerre » ! Pour se faire , le titulaire de Bercy veut sans un euro valide en caisses adapter le secteur industriel de notre pays au secteur de la Défense ! En même temps , la France fait pression pour assouplir les règles budgétaires européennes pour aller au-delà de 3% de déficit permis ? La France pousse forcément, on est à 6%…L'idée est aussi , vieille lune sous Jacques Chirac, de faire sortir les dépenses militaires françaises du calcul des critères européens ! Les déclarations de Lombard ont un double aspect : plonger les Français dans un contexte guerrier et rendre notre fiasco des dépenses publiques plus présentable.

Éric Lombard regarde aussi du côté du secteur privé. Le 20 mars prochain , à Bercy, avec Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, le « grand argentier, chef de guerre « souhaite mobiliser les banques, les investisseurs français afin de développer la base industrielle et technologique de défense. il ne peut y avoir de défense commune européenne, en vérité, sans appareil industriel de défense commun ! Lombard en appelle donc au patriotisme économique du secteur privé français ! Alors que Macron est prêt à jouer le partage de la dissuasion nucléaire française au profit du continent. Position présidentielle réaffirmée au sommet de Londres sur l’Ukraine .

Mais , profitant du conflit en Ukraine , le Président de la République avait émis aussi l’idée de « mobiliser l’épargne des Français » en proposant de nouveaux produits financiers. Y-aurait-il une contrainte pour les épargnants ? Car la vieille idée de Bruxelles de ponctionner l’épargne européenne trouverait, comme par hasard, une bonne raison d’être mise en place: le financement d’une défense européenne ! Un pas de plus vers un fédéralisme mondialiste au service de la seule souveraineté européenne ! L’Histoire en marche donne l’occasion de faire avancer à marche forcée l’Europe dans une direction sans consulter les peuples.

ERE