Quatre militants écologistes ayant participé au rassemblement de Sainte-Soline comparaissaient jeudi 27 juillet. L’un d’eux, Loïc Schneider, avait déjà été condamné en Allemagne pour des violences commises à l’encontre de policiers.
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Le « moine zadiste » de Sainte-Soline a été condamné par le tribunal judiciaire de Niort, ce jeudi 27 juillet. Surnommé ainsi en raison de la robe de bure qu’il arborait pendant les manifestations en opposition au projet de méga-bassines, l’activiste Loïc Schneider a écopé de douze mois de prison ferme. Une peine aménageable sous forme de détention à domicile avec bracelet électronique, rapporte France Bleu Poitou.
Ce militant écologiste de 27 ans, était en détention provisoire depuis un mois. Accusé d’avoir volé le gilet d’un gendarme et de dégradation, pour avoir tagué « ACAB » sur un fourgon de gendarmerie, celui-ci n’en était pourtant pas à sa première condamnation. Loïc Schneider avait en effet déjà écopé de trois ans de prison en Allemagne pour des faits de violences contre des policiers. Il se trouvait en liberté conditionnelle depuis peu, lorsqu’il s’est rendu à Sainte-Soline pour participer au rassemblement.
Trois autres activistes condamnés
Au cours de l’audience, le militant n’a pas souhaité répondre aux questions du tribunal. Le « moine zadiste » a préféré se livrer à un plaidoyer contre les « violences policières », sous les yeux dépités des juges. Loin de les convaincre, ce discours a pourtant provoqué quelques applaudissements timides de la part de sympathisants au mouvement anti-bassine venus soutenir le prévenu.
Loïc Schneider n’était pas le seul militant à comparaitre devant le tribunal judiciaire de Niort, ce jeudi 27 juillet. Deux autres activistes ont également été condamnés, notamment à deux mois de prison avec sursis. Un troisième militant a de son côté été reconnu coupable de participation à un groupement en vue de préparer des violences. Celui-ci a écopé de quatre mois de prison avec sursis avec obligation de soin, ainsi qu’à une interdiction de paraître dans les Deux-Sèvres et de porter une arme pendant cinq ans.