Christian Estrosi a écrit au gouvernement pour alerter de “prière musulmane“ pratiquée par des élèves de 9 ans à 11 ans dans plusieurs écoles primaires niçoises.

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« Plusieurs faits extrêmement graves » se sont produits dans des écoles de la ville de Nice (Alpes-Maritimes). Le maire de la cité azuréenne, Christian Estrosi, a été informé par l’inspecteur académique de Nice, mercredi 14 juin, que des enfants de CM1 et CM2, âgés entre 9 ans et 11 ans, pratiquaient la « prière musulmane » dans les établissements scolaires, rapporte Le Figaro. L’édile a ainsi adressé une lettre au gouvernement et à la Première ministre Élisabeth Borne pour attirer l’attention sur cette situation. Dans son communiqué, Christian Estrosi a également fait part « de minutes de silence organisées en mémoire du prophète Mahomet ».

« Notre réponse doit être ferme »

« Face à ces tentatives d’intrusion du religieux au sein des sanctuaires de la République que sont nos écoles, notre réponse doit être ferme, collective et résolue », a-t-il expliqué dans une lettre adressée au Figaro. Christian Estrosi a tenu à rappeler que vivre dans une République laïque était « notre rempart collectif contre l’obscurantisme religieux qui tente de nous déstabiliser ».

Vers une campagne de sensibilisation ?

Le maire de Nice a ainsi réclamé un plan d’action au gouvernement, ainsi qu’une « grande campagne de sensibilisation au phénomène de radicalisation ». Christian Estrosi avait d’ailleurs fait part de cette demande au préfet des Alpes-Maritimes. Ce dernier a lui-même réclamé d’Élisabeth Borne d’obtenir des informations sur les établissements scolaires où se trouvent des élèves dont les familles reviennent de Syrie.

Le député des Alpes-Maritimes, et chef des Républicains (LR), Éric Ciotti a rapidement réagi à la demande formulée par Christian Estrosi à l’État. Il s’est montré en accord avec le maire Horizons : « Ces faits participent à l’augmentation des atteintes à la laïcité. Je demande à l’État d’intervenir de toute urgence », a-t-il écrit sur Twitte