Les forces de l’ordre ont réalisé une importante saisie dans le camp de migrants de Loon-Plage, dans le Nord. Treize passeurs présumés ont également été arrêtés.
Valeurs Actuelles
La police judiciaire de Lille et la police aux frontières ont mené une opération le 7 juin dernier dans le camp de Loon-Plage dans le Nord, où vivent des centaines de migrants prêts à rejoindre l’Angleterre. Plusieurs armes et munitions ont été saisies sur place dans le cadre d’une enquête ouverte après une série de fusillades. Ces assauts qui se sont intensifiés depuis 2022 ont déjà fait au moins trois morts et une vingtaine de blessés.
Treize passeurs présumés originaires d’Irak
Lors de cette intervention, treize passeurs présumés, d’origine irakienne, ont été également interpellés, relaie BFMTV jeudi 15 juin. Ils ont été placés en centre de rétention administrative (CRA).
Dans le détail, la police a mis la main sur trois fusils, un pistolet automatique, environ 340 munitions, trois chargeurs de kalachnikovs et cinq grenades, qui étaient enterrés et emballés dans du cellophane. Comme le relaie BFMTV, la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille a ouvert une information judiciaire pour des chefs d’« infraction à la législation sur les armes » et d’« association de malfaiteurs ».
Il y a plus d’un mois, la police a démantelé un camp de migrants à Mardyck, près de Dunkerque. Le terrain sur lequel se trouvait environ 400 migrants était privé et appartenait au port de Dunkerque et à l’entreprise Total. Cette évacuation ne devrait toutefois pas régler le problème d’immigration dans le Nord. En seulement deux ans, ce campement a été déplacé à trois reprises, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, pour finalement s’installer à Mardyck.