Invités dans « Quotidien » le 6 septembre, les présentateurs de France Inter ont réagi aux critiques concernant leur partialité.
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France Inter est-elle une radio de gauche ? Invités de l’émission Quotidien le 6 septembre dernier, les présentateurs vedettes de la radio publique ont été interrogés sur leur positionnement politique. Yann Barthès s’est amusé à citer, pêle-mêle, des unes de journaux et des discours de politiques dénonçant le positionnement à gauche, voire à l’extrême gauche, de France Inter. « C’est une radio de gauche subventionnée par nos impôts avec une ligne éditoriale et humoristique fracassante contre toutes les personnes qui ne pensent pas comme eux », avait souligné Nadine Morano sur LCI. Eugénie Bastié, lors d’une chronique sur Europe 1, avait jugé qu’il était « plus facile à un riche d’entrer dans le royaume des cieux qu’à un journaliste de droite de se faire embaucher sur France Inter ».
« Je ne pense pas qu’on puisse dire que la matinale de France Inter est de gauche » lance @LeaSalame.#Quotidien pic.twitter.com/XoHlmHnnmO
— Quotidien (@Qofficiel) September 6, 2023
« Je défie quiconque de dire si je suis de gauche ou de droite »
Sur le plateau, Sonia Devillers, Nicolas Demorand et Léa Salamé faisaient mine de ne pas comprendre ces critiques. « Je suis hallucinée », a même réagi cette dernière. Avant de reconnaître qu’il y a « des critiques qui sont justes, comme le manque de pluralisme ». Même le journaliste de Quotidien lui demande si c’est suffisant d’avoir « une petite chronique dans la Matinale » pour parler de diversité en matière d’opinion. « Je ne pense pas qu’on puisse dire que la matinale de France Inter est de gauche. Je défie quiconque de dire si je suis de gauche ou de droite », a rétorqué Léa Salamé.