Le Canard enchaîné a révélé que Malika Sorel-Sutter aurait supplié Emmanuel Macron de la nommer ministre. Des faits qu’elle assume avant d’affirmer que le président de la République est « anti-républicain ».
Malika Sorel-Sutter assume. Alors que l’essayiste a rejoint le Rassemblement national pour les élections européennes de juin prochain, le Canard enchaîné a révélé que cette dernière a contacté Emmanuel Macron à plusieurs reprises pour devenir ministre. Lors des états généraux de l’immigration du Rassemblement national, mardi 26 mars, Malika Sorel-Sutter s’est justifiée en assumant pleinement avoir « eu des échanges avec Emmanuel Macron en décembre« , relaie BFMTV. « J’ai dit et j’assume d’avoir voulu servir la France où je suis », a-t-elle expliqué. « Ce que j’ai constaté c’est que mes idées, Macron ne veut pas les porter. »
Emmanuel Macron « est sur une ligne anti-républicaine »
Elle raconte que quelqu’un lui a donné le numéro de téléphone du président de la République. Cette personne l’aurait « supplié de l’appeler pour lui faire entendre raison parce qu’il estimait que Macron prenait des décisions à rebours des intérêts de la France. Il a récupéré quelques éléments de langage pour ses vœux aux Français. »
La candidate RN assure que dans le dernier message envoyé à Emmanuel Macron elle lui disait : « le général de Gaulle avait à ses côtés Couve de Murville et André Malraux et [lui] avait à ses côtés Stéphane Séjourné et Rachida Dati ». « Monsieur le président, je ne peux imaginer que vous soyez insensible et indifférent à l’image que vous laisserez dans l’histoire de France. Est-ce que vous allez agir ou pas ? », ajoute-elle. Pour conclure cette affaire, Malika Sorel-Sutter affirme que le chef de l’Etat « n’est absolument pas sur (s)a ligne ». « Il est sur une ligne anti-républicaine. Il l’assume. Et donc je n’avais rien à faire chez Macron », précise-t-elle.