Depuis Gaza, un enfant a crié à son père, implorant : « Papa, mets ton cœur sur mon cœur ». Le cri s'est tu après que le grondement des tanks et le tonnerre des avions ont recouvert les appels de ceux qui sont restés sous les décombres, attendant également le martyre.

Pourquoi ce crime ?

Est-ce une réaction au « déluge d'Al-Aqsa », ou l'extermination d'un peuple pour ce qui est au-dessus et en dessous de la terre, ou est-ce pour le corridor indo-européen ou pour les champs de gaz ?

Ce crime commis par l'ennemi israélien n'est pas seulement contre les femmes, les enfants, les personnes âgées et les innocents. C'est l'extermination d'un peuple entier pour le champ de gaz de Leviathan, dont les réserves sont estimées à environ 500 milliards de mètres cubes, et qui a été « découvert en septembre 2010 au large des côtes de la Palestine occupée, une partie étant située en face de la côte de Gaza », selon certaines études.

Alors qu'Israël prétend que le champ de Leviathan lui appartient exclusivement, seule une petite partie se trouve dans la zone « Pelagic Israel », selon les cartes, et de nombreuses zones restent encore à découvrir. En effet, une quantité énorme a été découverte dans les eaux territoriales de la bande de Gaza, comme l'a écrit la journaliste britannique Felicity Arbuthnot le 30 décembre 2013 sur le site « Global Research ».

La carte publiée par la journaliste britannique Felicity Arbuthnot montrant les gisements de pétrole et de gaz au large de Gaza

Ce que la journaliste britannique Felicity Arbuthnot a rapporté ne contredit pas ce que le président adjoint du Parti de l'unité palestinienne et juive, Bruce Katz, a écrit sur le site canadien « Canadavilles » en juillet 2020 sous le titre « Blocus de Gaza : toute l'histoire du gaz naturel ». Il parle de l'autorisation donnée par feu le président palestinien Yasser Arafat à un consortium britannique pour l'exploitation du gaz naturel des territoires palestiniens, ce que Israël a empêché, travaillant plus tard à torpiller ce projet et à adopter un autre projet en collaboration avec l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair et le gouvernement américain, privant l'Autorité palestinienne de tout droit sur ce gaz.

Est-ce une réaction au « déluge d'Al-Aqsa », ou l'extermination d'un peuple pour ce qui est au-dessus et en dessous de la terre, ou est-ce pour le corridor indo-européen ou pour les champs de gaz ?

La planification israélienne pour parvenir à octobre 2023

L'annonce de Netanyahu de la guerre en octobre 2023 contre deux millions et demi de personnes dans la bande de Gaza est une continuation de l'opération « Plomb durci » à Gaza en 2008-2009.

Cet avis a initialement jeté les bases d'une occupation militaire totale de Gaza, après que l'armée israélienne ait entrepris la mission d'exterminer le peuple palestinien et de déplacer ce qui en reste vers le Sinaï ou vers des terres plus vastes, au profit de nombreux pays pouvant bénéficier du projet criminel (génocidaire) d'Israël, dirigé d'abord vers la Bande de Gaza, puis vers la Cisjordanie.

L'objectif final ne se limite pas à exclure les Palestiniens de leur patrie, mais à s'approprier les réserves de gaz naturel situées dans les eaux territoriales de Gaza, estimées en milliards de dollars.

Dans ce contexte, on ne peut ignorer la déclaration du ministre israélien de la Défense, Moshe Ya'alon, en 2007, selon laquelle « il n'est pas possible d'extraire le gaz sans une opération militaire qui éliminerait le contrôle du Hamas à Gaza ».

Calendrier des Nations Unies

En août 2019, l'Organisation des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), une organisation internationale, a contribué à créer un environnement favorable à l'intégration des pays en développement dans l'économie mondiale. Elle a publié un rapport dans lequel elle affirmait :

« Des géologues et des économistes spécialisés dans les ressources naturelles ont confirmé que la Palestine occupée est située au-dessus de vastes réserves de pétrole et de gaz naturel dans la zone (C) de la Cisjordanie et le long de la côte méditerranéenne en face de la bande de Gaza ».

Cependant, Israël continue d'empêcher les Palestiniens d'exploiter leurs champs d'énergie pour en tirer profit. Ainsi, le peuple palestinien est privé des avantages de l'utilisation de ces ressources naturelles pour financer le développement social et économique et répondre aux besoins humains essentiels.

Les pertes cumulées sont estimées à des dizaines de milliards de dollars, et plus Israël continue d'interdire aux Palestiniens d'exploiter leurs réserves de pétrole et de gaz naturel, plus les coûts des alternatives qu'ils supportent augmentent.

Canal de Ben Gourion

Parler de la destruction de Gaza ou de neutraliser son effet n'est pas sans lien avec le fait que le projet du canal de Ben Gourion remonte à l'époque du Premier ministre israélien précédent, qui portait son nom. Israël cherche à faire de ce canal une alternative au canal de Suez. Il vise à relier le port d'Eilat sur la mer Rouge au port d'Ashkelon sur la mer Méditerranée, à la frontière nord de la Bande de Gaza.

Ce projet a été relancé dans le cadre du projet du corridor commercial indien annoncé lors du sommet du G20 sous l'égide des États-Unis. Il s'agit d'un corridor de transport maritime et terrestre qui relie l'Asie et le Moyen-Orient à l'Europe via le port de Haïfa. Il a été annoncé pour contrer l'initiative chinoise de la Ceinture et de la Route.

Selon ces données relatives au canal de Ben Gourion, plusieurs rapports ont conclu que l'énorme destruction causée par la machine de guerre israélienne dans la Bande de Gaza était en fait une préparation pour changer la géographie de la région et éliminer les obstacles ou les menaces potentielles pour le projet du canal. Dans ce contexte, on peut comprendre ce qui a été révélé sur la connaissance de Tel Aviv de l'opération « Déluge d'Al-Aqsa » avant qu'elle n'ait lieu, mais Tel Aviv a ignoré ces informations pour les exploiter dans la mise en œuvre de ce projet destructeur.

Le pétrole est plus précieux que la vie

Demain, lorsque les projets prévus seront mis en œuvre, les cris de cette mère demandant au ciel pourquoi elle a perdu ses deux enfants disparaîtront, regardant vers le haut en attendant un signe de miséricorde de tout ce crime. Quant à cet enfant, son cœur ne battra plus, il l'a perdu, tout comme son père qui a peut-être également péri.

Gaza a changé de visage, et l'humanité aussi.